NAISSANCE DU PROJET COLIBRI
Le constat de départ est unanime : à 942 km de notre île (La Réunion), la situation est alarmante. Le Sud de Madagascar connaît un épisode de sécheresse annuel, s’aggravant continuellement d’année en année. En Février, la sécheresse touchait 500 000 personnes selon l’ONU. D’après une étude (Avril 2020), on estime à 1.6 millions le nombre de personnes actuellement en situation d’insécurité alimentaire. La Réunion s’est mobilisée devant l’urgence, et nous avons souhaité contribuer à cette action.
Un groupe de volontaire s'est alors constitué, et s'est greffé au CFQIPS (Comité Franco-québecois pour l'Intégration et la Participation Sociale), dans le cadre du développement de l'Océan Indien.
Avec les connaissances et contacts de chacun, un réseau s'est créé et nous a permis de cibler nos actions.
Nous avons contacté M. Mahatante Paubert, qui est devenu notre interlocuteur privilégié sur place. Nos actions se sont précisées. Nous avons décidé de cibler un village. Etsoha ne reçoit actuellement aucune aide, d'aucune ONG.
Nous avons choisis d'opérer en plusieurs étapes : d'abord l'acheminement d'une aide alimentaire régulière, puis l'accompagnement à l'autonomie en eau et en nourriture.
Viendront ensuite deux autres objectifs : la scolarité pour les 130 enfants en âge d'aller à l'école et l'accès à la santé pour tous.
LA LÉGENDE DU COLIBRI
telle que la raconte Pierre Rahbi
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »